Créé en 1997 afin de distinguer les produits d’épargne solidaire des autres produits d’épargne, le label Finansol est l’unique référence indépendante, crédible et légitime, qui atteste véritablement du caractère solidaire d’un produit financier. L’obtention de ce label pour Delubac Impact Positive Health repose notamment sur son mécanisme de partage au profit de deux organismes bénéficiaires que sont HELEBOR et la Croix-Rouge française. Une étape majeure pour Delubac Asset Management qui va dans le sens d’une tendance de fond : les dons issus de l’épargne solidaire progressent fortement pour la deuxième année consécutive. En effet, les dons via les produits de partage labellisés Finansol passent de 8,5 M€ à 15 M€ (+ 75 %), après déjà + 80 % en 2023 (source : 23ème édition du Baromètre de la finance solidaire FAIR – La Croix).
Benoît Vesco
Président de Delubac Asset Management
« L’attribution du label Finansol est un gage de reconnaissance pour notre démarche de partage et d’engagement en faveur d’un avenir plus équitable et plus solidaire. Le compartiment Delubac Impact Positive Healtha été conçu avec l’ambition d’allier gestion financière et impact positif. Dans une démarche active de recherche d’impact, 50 % des frais de gestion financière* sont reversés aux organismes bénéficiaires HELEBOR et la Croix-Rouge française. »
Laura Bellet
Directrice de la Recherche ISR de Delubac Asset Management
« L’obtention du label Finansol pour Delubac Impact Positive Healthmarque une étape majeure : elle atteste de notre engagement envers des émetteurs engagés pour la santé et le bien-être, nous agissons concrètement pour un avenir plus solidaire. Le mécanisme de partage intégré permet de soutenir directement des organisations oeuvrant dans le domaine de la santé. C’est toute la puissance de la finance responsable mise au service du bien commun. »
* déduction faite des rétrocessions versées ou à verser aux distributeurs de la SICAV
À propos de Fair Finansol
FAIR est née en 2021 de la fusion entre Finansol, acteur historique de la finance solidaire, et l’iiLab, laboratoire d’innovation sur l’impact. Fédérateur des acteurs de la finance à impact social en France et pôle d’expertise français dans ce domaine à l’international, FAIR réunit plus de 150 entreprises solidaires, banques, sociétés de gestion, ONG, grandes écoles et personnalités engagées.
FAIR gère un label, le label Finansol, qui distingue les produits d’épargne solidaire des autres produits d’épargne auprès du grand public. Plus de 180 produits sont aujourd’hui labellisés Finansol.
Une SICAV de partage permet à des investisseurs de réaliser un placement financier tout en soutenant un organisme bénéficiaire. Le fonds de partage offre une triple association d’intérêt :
– pour l’investisseur : soutenir des organismes à but non lucratif sans pour autant abandonner la recherche de performance ni se déposséder de ses actifs financiers ;
– pour les organismes bénéficiaires : générer des revenus réguliers, complémentaires aux campagnes de collecte de dons ;
– pour la société de gestion : s’associer à une cause, en renonçant à une partie de ses frais de gestion financière nets, pour appuyer sa démarche de responsabilité sociale. Delubac Asset Management reverse ainsi à chaque structure bénéficiaire une partie des frais de gestion financière nets collectés sur la part correspondante.
Découvrez son fonctionnement en vidéo.
PAR DELUBAC ASSET MANAGEMENT
La Fed confirme son pivot monétaire à Jackson Hole !
En quoi consiste la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole ?
Depuis 1978, la Réserve Fédérale de Kansas City organise à Jackson Hole, dans le Wyoming, un symposium annuel sur la politique économique. Les principaux acteurs de l’économie mondiale sont conviés : on y retrouve ainsi la quasi-totalité des banquiers centraux (Christine Lagarde, Jérôme Powell, François Villeroy de Galhau… étaient présents cette année), mais également des décideurs politiques, des universitaires et des économistes du monde entier. Les participants se réunissent pour discuter des questions économiques, des implications et des options politiques liées au sujet du symposium. Le thème de cette 47ème édition « Réévaluer l’efficacité et la transmission de la politique monétaire » était parfaitement d’actualité après les durcissements monétaires inédits réalisés ces derniers mois.
Que faut-il retenir de ce symposium ?
Les points forts des Réunions de Jackson Hole sont toujours les discours des Banquiers Centraux. Cette année, celui du directeur de la Fed était particulièrement attendu, après que l’Institution Monétaire a porté ses taux directeurs dans la fourchette 5,25% – 5,50%, clôturant un durcissement total de 525 points de base en 16 mois. Jérôme Powell a été très explicite en indiquant clairement que la Réserve Fédérale réduirait ses taux à sa prochaine réunion du 18 septembre : « Le moment est venu d’ajuster la politique », confirmant ainsi que l’Institution avait franchi un nouveau cap dans sa lutte contre l’inflation. Et même si M. Powell n’a pas donné d’indication claire sur l’ampleur possible de ce mouvement, il a insisté qu’il était prêt à ajuster sa politique pour empêcher le marché du travail de s’affaiblir davantage et pour maintenir l’économie forte : « Nous ferons tout notre possible pour soutenir un marché du travail solide à mesure que nous progressons vers la stabilité des prix. ».
Quelles sont les perspectives sur les actifs financiers, les actifs obligataires et monétaires en particulier ?
Bien que les politiques monétaires aux Etats Unis et en Zone Euro s’orientent vers l’assouplissement, les taux directeurs se situent à des niveaux historiquement très élevés. Cet environnement est une opportunité qu’il convient d’exploiter au sein des allocations : les actifs monétaires doivent conserver une place de premier plan au sein des portefeuilles, notamment dans le contexte actuel de baisse de la croissance dans lequel certains actifs risqués peuvent être sous pression. Les futures baisses de taux directeurs ont déjà été intégrées par le marché : les obligations d’état, tout comme les obligations privées ont récemment profité de ces anticipations, mais également d’un environnement économique incertain et de publications de résultats d’entreprise en demi-teinte. Ces supports obligataires sont encore à privilégier, en particulier le compartiment Investment Grade qui offre un portage attractif, mais également un fort potentiel de resserrement de ses primes de risque.
Sources : Delubac Asset Management et Bloomberg en date du 25 août 2024. Ce document ne revêt aucun caractère contractuel et ne constitue en aucun cas ni une sollicitation d’achat ou de vente, ni une recommandation d’achat ou de vente.
Les commentaires et analyses reflètent la perception des équipes de Delubac AM sur les marchés financiers et leur évolution ; ils ne sauraient constituer une garantie de performance future. En conséquence, Delubac AM ne saurait être tenu responsable d’une décision d’investissement ou de désinvestissement prise sur la base de ces commentaires et/ou analyses.
Il est rappelé que les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Bien que ce document ait été préparé avec le plus grand soin, à partir de sources que la société estime digne de foi, il n’offre aucune garantie quant à l’exactitude et a l’exhaustivité des informations et aux appréciations qu’il contient.
La reproduction de tout ou partie de ce document ou de son contenu est interdite. Document non-contractuel. Crédits photographie & pictogramme : Adobe Photostock & Flaticon
PAR DELUBAC ASSET MANAGEMENT
Point macroéconomique : retour du risque politique !
Le résultat des élections européennes et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée Nationale a provoqué une défiance vis-à-vis des actifs français : marchés actions et dette des émetteurs publics et privés. Ainsi, la prime de risque (spread) par rapport à la dette allemande a atteint 85 points de base en séance, un niveau qui n’avait pas été atteint depuis la crise de la zone euro de 2012 (dégradation des pays périphériques et faillite de la Grèce). Le résultat du premier tour des élections législatives françaises augmente la probabilité d’une majorité relative et offre une certaine accalmie sur les marchés.
Dans le même temps, l’atterrissage en douceur de l’économie reste le scénario privilégié par le marché en dépit d’indicateurs mitigés. En zone euro, le processus de désinflation se poursuit de manière progressive, mais le secteur industriel pourrait être encore pénalisé par la guerre commerciale qui s’instaure avec la Chine. De l’autre côté d’Atlantique, les indicateurs PMI manufacturier et des services restent bien orientés, tandis que certains indicateurs montrent une dégradation du marché de l’emploi. Ces derniers développements ont poussé les banquiers centraux à adopter des décisions distinctes : la Fed a opté pour le statu quo, alors que la BCE a débuté son cycle d’assouplissement monétaire, ce qui sera un soutien pour l’économie de la zone.
Évolution des marchés obligataires : des rendements particulièrement attractifs !
L’incertitude politique crée un important mouvement de fly to quality sur le mois. Le taux allemand à 10 ans baisse de 16 points de base et s’établit à 2,50% fin juin, tandis que les références françaises et périphériques 10 ans se tendent fortement. Ainsi l’OAT 10 ans et le taux italien à 10 ans terminent juin respectivement à 3,30% et 4,07%, soit des progressions mensuelles de 16 et 9 points de base.
Le crédit n’est pas en reste, les primes de risque des émetteurs privés s’écartent également : +13 points de base pour le compartiment Investment Grade (indice Bloomberg EuroAgg 500 Corporate) et +37 points de base pour le High Yield (Indice Bloomberg Euro High Yield).
Dans ce contexte nous privilégions la visibilité. Ainsi les supports monétaires conservent une place importante au sein de nos allocations. Bien que la BCE ait récemment procédé à une baisse de son taux directeur, celui-ci reste toujours élevé à 3,75%.
Par ailleurs, nous profitons du regain d’attractivité des marchés obligataires afin de renforcer nos positions sur les titres d’entreprises (hors financières) de meilleure qualité : le rendement de l’Investment grade en euro est désormais pratiquement deux fois supérieur à l’inflation moyenne anticipée pour les deux prochaines années.
Évolution des marchés actions : le marché français pénalisé
Avec la moitié du monde aux urnes en 2024, le risque politique était clairement identifié comme un facteur de volatilité accru pour les marchés actions. Alors que les investisseurs ont surtout les yeux rivés sur les élections présidentielles américaines, c’est finalement de la France que sera venu le presque « black swan », Le CAC 40 recule de 6,42% sur le mois contre un Euro Stoxx 50 à -1,80%. Les performances des bourses européennes par pays reflètent assez bien le sentiment qui a prévalu. La Suisse, zone refuge par excellence termine quasiment neutre (-0,06%). La bourse d’Amsterdam fortement pondérée en semi-conducteurs en lien direct avec le thème de l’IA progresse de 2,24%. En revanche, Milan (-3,88%), autrefois récipiendaire du risque politique en zone euro, a par sympathie emboîté le pas de l’indice parisien.
Les marchés boursiers américains ont quant à eux poursuivi leurs parcours avec à la clef de nouveaux records. Nasdaq en tête avec une progression de presque 6% largement tiré par le narratif autour du thème de l’Intelligence Artificielle. Après Nvidia qui avait flambé en mai, suite à une publication stratosphérique, ce sont d’autres acteurs de la chaîne de valeurs qui ont fait état de bons chiffres d’activités. Oracle valide la croissance de l’infrastructure informatique dédiée à l’IA. En aval du cycle produit, Adobe prouve que l’intégration de cette nouvelle technologie dans l’« instant software » permet de faire progresser la productivité des entreprises.
Le retour du risque politique n’est pas l’apanage de la Vieille Europe, le premier débat des présidentielles américaines a laissé apparaitre des fissures au sein du camp démocrate sur les capacités du président sortant. A l’entrée d’une période estivale traditionnellement volatile, le risque n’est pas forcément là où les investisseurs l’anticipaient…
Sources : Delubac Asset Management et Bloomberg en date du 1er juillet 2024. Ce document ne revêt aucun caractère contractuel et ne constitue en aucun cas ni une sollicitation d’achat ou de vente, ni une recommandation d’achat ou de vente.
Les commentaires et analyses reflètent la perception des équipes de Delubac AM sur les marchés financiers et leur évolution ; ils ne sauraient constituer une garantie de performance future. En conséquence, Delubac AM ne saurait être tenu responsable d’une décision d’investissement ou de désinvestissement prise sur la base de ces commentaires et/ou analyses.
Il est rappelé que les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Bien que ce document ait été préparé avec le plus grand soin, à partir de sources que la société estime digne de foi, il n’offre aucune garantie quant à l’exactitude et a l’exhaustivité des informations et aux appréciations qu’il contient.
La reproduction de tout ou partie de ce document ou de son contenu est interdite. Document non-contractuel. Crédits photographie & pictogramme : Adobe Photostock & Flaticon
PAR DELUBAC ASSET MANAGEMENT
Les politiques des Banques Centrales : un élément décisif pour l’évolution des marchés financiers
Qu’a annoncé Mme Lagarde à la réunion de la BCE du 26/10/2023 ?
Comme attendu par le marché, Mme Lagarde a annoncé que les principaux taux directeurs de la Banque Centrale Européenne restaient inchangés. Elle a également laissé entendre que le cycle de hausses avait touché à sa fin (après 10 tours de vis consécutifs !). Le taux de dépôt à la BCE demeure donc à son niveau de 4 %, son plus haut niveau depuis la création de l’euro en 1999.
Par ailleurs, l’institution continuera à réinvestir les remboursements des obligations arrivant à maturité acquises dans le cadre de son programme d’achats d’urgence face à la pandémie (PEPP) ; ce point positif faisait l’objet de divergences au sein du conseil des gouverneurs.
Qu’a annoncé M. Powell à la réunion de la Fed du 01/11/2023 ?
Une semaine après la pause réalisée par la BCE, la Réserve Fédérale a également décidé de laisser ses principaux taux directeurs inchangés.
Dans son discours, Jérôme Powell a laissé planer le doute quant à un futur tour de vis monétaire en reconnaissant que les précédents resserrements monétaires n’avaient eu qu’un effet modéré sur l’économie américaine. Toutefois, en indiquant également qu’il fallait laisser davantage de temps à cette politique monétaire très restrictive pour se répercuter dans l’activité économique, il est très probable que la Fed ait terminé son cycle de hausses de taux débuté en mars 2022.
La bataille contre l’inflation est-elle gagnée ?
En zone euro, le conseil des gouverneurs estime que les taux directeurs actuels, s’ils sont maintenus suffisamment longtemps sur ces niveaux, apporteront une contribution très importante à la baisse de l’inflation.
Cette dernière reste encore nettement supérieure à la cible de 2 %, mais la BCE insiste sur le fait qu’il existe désormais un « risque à la baisse sur la croissance en Zone Euro ». Les indices PMI Composite au plus bas depuis 35 mois et la forte diminution des octrois de crédit témoignent de l’impact négatif sur l’économie réelle.
Du côté des Etats-Unis, l’indicateur préféré de la Fed pour estimer l’inflation est l’évolution du prix de base des dépenses de consommation personnelle (Personal Consumption Expenditures – PCE). Cette mesure, à la différence d’autres mesures d’inflation, s’inscrit clairement dans une trajectoire baissière.
Elle reste cependant encore nettement au-dessus des objectifs de la Réserve Fédérale et il est probable que Jérôme Powell reste désormais prudent sur un futur cycle d’assouplissement monétaire.
Quelles sont les conséquences sur les marchés financiers ?
Le taux de dépôt de la BCE devrait rester encore longtemps sur son niveau de 4 %. Cet environnement est une opportunité pour les placements monétaires dont le rendement est directement indexé sur ce taux directeur. Cette classe d’actifs, qui offre par ailleurs une liquidité maximale, se doit donc de reprendre une place de premier plan au sein des portefeuilles.
Le réinvestissement des remboursements du PEPP montre également la vigilance de l’institution de Francfort face à la récente tension obligataire. Les taux long terme ont également touché récemment de nouveaux points hauts, il convient désormais de les réintroduire progressivement dans les allocations afin de bénéficier de taux de portage particulièrement attractifs.
Les marchés actions devraient rester, eux, plus incertains à court terme, l’impact de ces hausses de taux directeurs n’étant probablement pas encore complétement absorbé dans les résultats des entreprises.
PAR DELUBAC ASSET MANAGEMENT
Depuis le mois d’août, la situation s’est révélée compliquée sur les marchés financiers, avec des indices actions en recul de plus de 5 % des deux côtés de l’Atlantique et des tensions fortes sur les marchés obligataires. Le taux 10 ans américain s’est ainsi rapproché temporairement des 4,9 % début octobre.
D’où vient ce stress depuis cet été ?
Il y a plusieurs facteurs explicatifs.
Du côté de la Chine, les nouvelles peu rassurantes se succèdent, avec une déflation qui s’installe, une relance budgétaire qui déçoit, un marché immobilier toujours très fragile, comme l’atteste la quasi-faillite de Country Garden.
Au niveau des entreprises, les résultats du 2e trimestre et surtout les prévisions pour la fin de l’année, se sont révélés en moyenne en Europe inférieurs aux attentes, avec des révisions à la baisse de la croissance des BPA (Bénéfices par actions) attendue pour 2023.
Sur le plan de la croissance, un certain nombre d’indicateurs se sont avérés moins bons qu’attendu, notamment les indices d’activité économique PMI composites (indice des directeurs des achats) américains et européens publiés en août. Ils indiquent clairement que l’économie mondiale est entrée dans « la phase dure » de son ralentissement.
Dans le même temps, le reflux de l’inflation est loin d’être linéaire, la stagnation en août en Europe à 5,3 % et le rebond de l’inflation-cœur aux Etats-Unis en témoignent.
Bataille entre inflation et croissance : des situations différentes entre Europe et Etats-Unis
Quoi qu’il en soit, la bataille entre l’inflation et la croissance est amenée à durer. Le ralentissement de la croissance est sensible des deux côtés de l’Atlantique, de même que le reflux de l’inflation est réel même si encore trop timide. Néanmoins, la situation est assez différente entre ces deux grandes zones économiques.
La croissance aux États-Unis s’avère ainsi résiliente et on se dirige vers un atterrissage en douceur de l’économie. La FED attend encore une croissance du PIB aux États-Unis de 1 % pour 2023 et 1,1 % pour 2024. Les derniers indicateurs d’activité ISM se maintiennent en zone de croissance et l’investissement est stimulé par les Bidenomics. Le marché du travail reste tendu, mais des signes de détente apparaissent avec des pressions salariales en recul et des créations d’emploi en baisse. Il faudra néanmoins regarder attentivement la consommation des ménages car l’épargne accumulée lors du Covid est quasiment épuisée.
En Europe, la situation est plus compliquée avec un ralentissement qui touche aujourd’hui tous les pans de l’économie et notamment les services longtemps épargnés. La croissance au deuxième semestre est attendue proche de 0. L’offre de crédit s’est effondrée à son plus bas niveau depuis 2009, le pouvoir d’achat des ménages a été fortement entamé par l’inflation élevée. Les entreprises commencent également le ressentir, comme l’indiquent la hausse des taux de défaut et des prévisions prudentes. Pour autant, la décrue de l’inflation n’est pas remise en cause par le mauvais chiffre d’août, imputable en grande partie à la hausse du pétrole. Les chiffres publiés en septembre sont en ce sens rassurants : les facteurs fondamentaux continuent d’aller dans le sens de la modération.
Alors qu’attendre pour ces prochains mois ?
Les grandes banques centrales devraient maintenir des taux élevés encore longtemps. Les récentes tensions sur les marchés obligataires prouvent que cela est maintenant intégré par les marchés. De ce fait, un risque de fort dérapage à la hausse des taux nous paraît limité.
Les obligations des émetteurs de bonne qualité (catégorie « Investment Grade ») de maturité plutôt courte continueront d’être le cœur de nos portefeuilles obligataires. Le monétaire a également retrouvé un réel attrait, avec des rendements attractifs pour encore longtemps et un risque quasi nul.
Du côté des actions, nous allons continuer à privilégier des entreprises à fort pricing power et les thématiques long terme comme la transition écologique ou la technologie. Les très bons résultats et les excellentes perspectives de Nvidia ont par exemple confirmé le potentiel économique lié à l’Intelligence Artificielle.
Enfin, le retour du risque géopolitique sur le devant de la scène peut favoriser à court terme le caractère de placement refuge des marchés obligataires. Il risque cependant d’être un facteur supplémentaire de fragilité pour la croissance à venir et de volatilité sur les marchés.
Ce document conçu à des fins d’information, ne revêt aucun caractère contractuel et ne constitue en aucun cas un conseil en investissement, une recommandation de conclure une opération ou une offre de souscription. Les commentaires et analyses reflètent la perception des équipes de Delubac Asset Management sur les marchés financiers et leur évolution ; ils ne sauraient constituer une garantie de performance future. En conséquence, Delubac Asset Management ne saurait être tenu responsable d’une décision d’investissement ou de désinvestissement prise sur la base de ces commentaires et/ou analyses. Préalablement à toute souscription d’un produit financier, il convient que l’investisseur s’assure notamment de l’adéquation de cet investissement à sa situation financière et patrimoniale, à son expérience et à ses objectifs en terme de risque et de durée d’investissement. Il est recommandé, avant tout investissement, de prendre connaissance du Document d’Informations Clés du fonds (DIC), disponible gratuitement auprès Delubac Asset Management et/ou sur le site internet delubac-am.fr, et en particulier de prendre connaissance de manière exacte des risques encourus notamment du risque de perte en capital. L’indicateur de risque affiché et le classement du fonds ne sont pas garantis, ils peuvent évoluer dans le temps. Il est rappelé que les performances passées ne préjugent pas des performances futures.